Crochet urbain

Ayant goûté au crochet pendant mon congé maternité, je suis devenue accroc bien avant d'être douée avec l'objet. J'ai repris le travail et les transports. La saison est plutôt celle du tricot. Habituellement à l'automne je tricote au moins un bonnet et une écharpe et puis un petit pull pour ma fille. Maintenant j'en ai deux, des filles, et je ne trouve plus le temps et l'énergie, ne serait-ce que pour commander ma laine ! Alors le tricot dans les transports, j'y ai bien pensé, mais ce n'est pas très pratique, et limite dangereux...

Mais le crochet, c'est compatible ! Pas besoin de beaucoup de place pour faire du crochet ! Je me suis donc lancée. Alors j'ai pris un petit sac, y ai mis mon crochet, mon tuto et mon fil, et zou ! Dès que j'ai une place assise, je sors mon ouvrage. Tellement absorbée par mon loisir, j'ai déjà failli louper mon arrêt. Le matin ce n'est pas grave, je vais jusqu'au terminus !

En revanche, je dois avouer qu'il n'est pas évident de se concentrer à 100% à ce qu'on fait, alors comme j'ai choisi un point fantaisie qui demande de compter souvent, j'ai besoin de défaire et de refaire, mais ce n'est pas très grave ça !

Ce que vous voyez c'est une partie du Chouette Kit n°6 (été 2013). Mais j'ai dû tout défaire définitivement, parce que c'est encore difficile pour moi de rester suffisamment concentrée. Ne pas faire tomber la pelote, maintenir une tension régulière du fil, compter les points, penser à descendre au bon arrêt, etc.
Du coup, je me suis rabattue sur des noeuds papillons, beaucoup plus simples à exécuter dans ces conditions et le résultat est aussi plus rapide et plus satisfaisant. Et puis j'ai fait l'extérieur de ma future trousse à ouvrages. Ensuite, il ne me reste plus qu'à faire l'intérieur. Mais ça, c'est pour plus tard.